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LA MISE EN PAGE
L’infographiste - Le texte - La Publication Assistée par Ordinateur ou PAO
L’INFOGRAPHISTE
Maintenant, toutes les documentations sont conçues en Publication Assistée par Ordinateur ou PAO, avec des logiciels de mise en page, de dessin et de traitement d’images spécifiques. L’infographiste est le maître d’œuvre, qui sait utiliser toutes les finesses de ces logiciels graphiques pour faire rentrer votre texte dans la page et placer les photos au millimètre près.
S’il en a les compétences, il peut se substituer au graphiste et vous conseiller pour la mise en page.
Vous pouvez, maintenant, correspondre par télécopie, en noir et blanc, ou par échange de disquette, de cartouche, de CD-Rom réinscriptible, ou par courriel et fichier joint, en couleurs. Pour juger du résultat, ces derniers échanges impliquent que vous possédiez le logiciel de mise en page correspondant, ou d’AcrobatReader, qui retranscrit, précisemment, toutes les applications.
L’arrivée de la PAO a considérablement modifié le travail du photograveur, qui n’a plus besoin de films intermédiaires. La mise en page précise, effectuée sur l’ordinateur, tient compte du cadrage et de l’éventuelle inclinaison des documents à scanner. Les documents scannés sont digitalisés et basculés sur l’écran de l’ordinateur.
L’opérateur assure, ainsi, la mise en place définitive de l’image, son détourage, s’il y a lieu et les dernières corrections chromatiques ou les modifications d’images (ciel rapporté, suppression d’éléments non désirés par le client), avec l’aide d’un logiciel de correction d’images.
À l’issue de ce travail, la page complète est, à nouveau, retransmise au scanner d’écriture et les quatre films définitifs sortent de la flasheuse. Une épreuve de contrôle intermédiaire peut, maintenant, être demandée en cours de traitement et avant la sortie des films, sur une imprimante à sublimation de couleurs.
L’épreuve définitive, exigée par l’imprimeur, est alors livrée sous forme de cromalin.
Il existe toujours des épreuves papier, sur presse, lorsque l’on utilise des couleurs intermédiaires ou un papier peu courant, qui risquent de faire varier le rendu final.
LE TEXTE
C’est à l’infographiste que vous transmettrez votre texte.
L’idéal, pour les deux intervenants, vous et l’infographiste, est de fournir un texte clair, scrupuleusement relu, sans faute d’orthographe, saisi sur traitement de texte et sans préparation excessive. C’est l’infographiste qui se chargera de ce travail. N’hésitez pas à utiliser le correcteur d’orthographe de votre logiciel et de le compléter avec les mots couramment utilisés dans votre profession (dictionnaire utilisateur).<
Si vous disposez d’une charte graphique avec des polices de caractères bien définies, vous aurez tendance à saisir votre texte dans ce type de caractères, croyant bien faire et, par là même, faciliter le travail de l’infographiste.
Et pourtant, c’est tout le contraire qui se passe… évitez donc les textes soulignés, en gras, en italique, en majuscules, l’infographiste serait obligé d’effacer vos enrichissements pour préparer sa feuille de style.
Les feuilles de style sont indispensable à l’opérateur PAO, elles lui permettent de ne pas modifier votre texte ligne par ligne et de respecter une homogénéité en structurant les polices de caractères, le corps, la graisse, la couleur, la teinte, l’alignement, les marges, l’interlignage, les espacements… etc.
Pourtant, vous voulez indiquer l’endroit où vous devez placer des titres, des sous-titres, des textes gras, le texte courant dont l’infographiste a besoin pour préparer ses feuilles de style.
La solution s’appelle “le balisage”.
Une balise équivaut à un enrichissement. Elle met en valeur la partie du texte que vous désirez voir apparaître : un paragraphe, une phrase, un mot… mais sans changer la typographie du texte. Les balises doivent être saisies dans une police de caractère différente pour mieux se démarquer.
@ c’est la touche qui
se trouve en haut à gauche de votre clavier d’ordinateur,
pour indiquer une feuille de style (elle sert aussi pour internet).
@ TITRE :
@ SOUS-TITRE :
@ TEXTE COURANT :
@ TEXTE GRAS :
@LÉGENDE :
<I> : TEXTE EN ITALIQUE (Indiquez <I> pour les textes en italique).
Il vous suffit ensuite d’enregistrer votre texte au format ASCii,
accepté par les logiciels de mise en page professionnels (la
plupart des traitement de texte ont un enregistrement prénommé
“Texte seul”).
Joignez une sortie imprimante à votre
disquette ou votre cartouche, l’infographiste tiendra compte de
vos balises en préparant sa feuille de style.
Il n’aura plus qu’à importer votre fichier balisé
qui se composera alors automatiquement comme vous le désirez.
Si vous fournissez des schémas, des copies d’écran,
des illustrations ou des textes scannés traités sur ordinateur,
spécifiez le logiciel utilisé, et le format d’enregistrement
choisi. Enregistrez les tableaux en “Texte seul”. Il vous
sera plus simple de vérifier la mise en page lors du bon à
tirer, en employant cette méthode.
LA PAO
En anglais : Desktop Publishing (édition faite sur le bureau, édition
simple).
On dit aussi, micro-édition ou édition électronique.
C’est un ensemble des nouvelles technologies qui permettent de réaliser
tout ou partie de la chaîne graphique dans son bureau à l’aide du micro-ordinateur
: saisie et mise en page de texte, incorporation de graphiques, de dessins
et de photos, édition.
Le premier logiciel d’édition électronique, apparu en 1985, s’appellait
Adobe PageMaker. Il fut concurrencé, dès 1986, par Quark XPress, qui
devint rapidement la référence dans le monde de l’édition.
En 1987, Adobe créa Illustrator, logiciel de dessin vectoriel qui utilisait
les courbes de Bézier (inventées par un ingénieur français, Pierre Bézier).
Il s’agit de courbes mathématiques paramétrées qui permettent de décrire
tout type de tracé comprenant des arcs de cercle, des segments de droite
et des possibilitées évoluées de jonctions.
En 1989, Adobe diffuse Photoshop, un logiciel de traitement et de retouche
d’image. Il deviendra la référence pour les photograveurs. Tous les
éléments de la Publication Assistée par Ordinateur sont ainsi rassemblés
dans ces trois type de logiciels :
la mise en page - le dessin - la
retouche photo.
Chaque logiciel dispose de “passerelles” qui permettent d’importer ou
d’exporter des éléments de l’un à l’autre. Ainsi, dans XPress, il est
possible d’importer des dessins issus d’Illustrator ou de Photoshop
et des photos, préalablement retouchées dans Photoshop. Pour ce faire,
il existe bon nombre de formats de fichiers spécifiques pour transférer
les éléments d’une étape à l’autre. Ces formats sont utiles tout au
long de la chaîne graphique, jusqu’au flashage définitif.
Nous allons, maintenant, faire un exercice sur ce thème :
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la septième séquence : Les principaux logiciels utilisés
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