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LA PRÉPARATION DES DOCUMENTS
La typographie
La composition manuelle - La composition au plomb - La composition mécanique - La linotype -
La monotype - La photocomposeuse - Le calibrage - Le caractère - la classification Thibeaudeau -
La classification Vox-Atypi - La graisse - Le corps - L'interlignage - L'approche - La justification -
La disposition - La mise en page - Le gris typographique - Le code typographique

LA COMPOSITION MANUELLE

LA COMPOSITION AU PLOMB

La découverte de la composition typographique manuelle,
réalisée au moyen de caractères mobiles, en métal et en relief,
est attribuée à Gutenberg (Johannes Gensfleisch) vers 1440.
Le caractère est constitué d’un parallélépipède rectangle présentant une lettre ou un signe, gravé en relief et à l’envers.
L’alliage est constitué de plomb, d’antimoine et d’étain.

Caractère en plomb

La série complète de lettres et de signes, la police, est rangée dans un tiroir aux multiples alvéoles, la casse.
Les grandes majuscules sont placées en haut et à gauche et portent le nom de capitales.
Les petites capitales sont en haut et à droite.
Les minuscules occupent le bas de la casse, d’où leur nom.
Les caractères sont disponibles en nombreuses tailles, les corps. La gamme s’étend du corps 6 au corps 60
(6 - 8 - 9 - 10 - 12 - 14 - 16 - 18 - 20 - 24 - 28 - 36 - 48 - 60).
La composition manuelle est réalisée sur un composteur, sorte de règle angulaire de métal, ligne par ligne.
Ensuite, les lignes sont regroupées sur la galée, un support de fer fixé dans un cadre métallique, la forme.
La vitesse de composition est de 1000 à 1200 signes à l’heure, sans compter le temps de remise en place de chaque caractère dans son compartiment, le cassetin (équivalent à 1000 signes).
Le coût de composition se calcule par mille signes, un blanc entre deux mots comptant pour un signe.

LA COMPOSITION MÉCANIQUE

LA LINOTYPE

C’est la première machine de composition dite “chaude”, puisqu’il y a fusion du plomb. Elle comporte un magasin gouverné par un clavier à 90 touches qui en dégage des matrices de laiton, gravées à l’endroit et en creux.
Le composteur les réceptionne, justifie la ligne, répartit ses blancs et reçoit un jet de plomb en fusion, issu d’un petit creuset, qui se moule aux matrices et forme une ligne compacte. Cette ligne bloc est ensuite réunie aux autres lignes du texte pour former un pavé (bloc de texte).
Les matrices remontent ensuite dans leur magasin, par un système de crantage.
On change de magasin à chaque changement de police. Les linotypes disposent de deux à quatre magasins.
La cadence est de 10 000 signes à l’heure,
mais la moindre erreur entraîne la recomposition totale de la ligne.
Le choix des caractères est limité et la taille n’exède pas le corps 12.
La justification maximale est de 40 cicéros, soit 180 mm.


Cicero : Unité de mesure typographique équivalente à 4,51 mm et à douze points didot
(on dit également “un douze”). Caractère d’imprimerie dont le corps est de 11 ou 12 points.
Didot : Nom de famille de graveurs, fondeurs, imprimeurs, papetiers de 1689 à 1913.


LA MONOTYPE

Quoique plus lente que la linotype cette machine produit une fonte de meilleure qualité, elle fond les caractères un à un et conserve les facilités de correction de la composition manuelle et une grande variété dans le choix des caractères.
Elle est composée de deux parties distinctes :
Un clavier de saisie qui sort une bande perforée, style télex.
Une fondeuse qui sélectionne chaque matrice et produit chaque signe à partir de la bande perforée.
Pour ces deux machines les pavés de composition sont bloqués dans des formes au moyen de pièces métalliques qui emplissent les marges et les espaces.
Ces compositions sont transportées sur une machine à essais, et après encrage on obtient des épreuves de lecture ou définitives, suivant la qualité du papier.


LA PHOTOCOMPOSEUSE

Née après 1945, elle n’a été reconnue qu’à la fin des années 60.
Elle garde le principe de la monotype mais la bande perforée déclenche des impulsion électriques qui placent un négatif contenant toute la police de caractères devant un flash. La source lumineuse dessine le caractère et un objectif intermédiaire lui donne sa taille avant d’insoler le support.
La cadence de composition devient plus élevée, la possibilité de combiner des caractères de corps différents et les approches sont totalement libres.
La plus performante est la Diatronic de la société Berthold.
Il est possible de composer du corps 6 au corps 20, dans huit caractères simultanément.
Les dernières photocomposeuses ont des écrans de contrôle et utilisent la digitalisation des caractères.
Les polices sont stockées sous forme numérique sur disques magnétiques.
Certaines unités atteignent la vitesse de plusieurs millions de signes à l’heure.
La sortie est assurée de bromures de bonne qualité, directement exploitables.
La mise en page est visible sur écran par page entière et les corrections sont faciles à incorporer.
La saisie de la copie peut être effectuée par le client sur un traitement de texte et récupérée sur disquette ou par modem.


LE CALIBRAGE

Le calibrage consiste à annoter la copie afin de faire composer le texte dans le caractère voulu et dans l’espace défini par la maquette.
L’évaluation du nombre de signes se calcule sur la moyenne des lignes et pages dactylographiées.
Les traitements de texte disposent d’un compteur de signes.


LE CARACTÈRE

Le premier choix à opérer est celui du caractère.
Chaque caractère, de part son dessin et les attributs qu’on va lui donner, dégage une atmosphère particulière qui sera ou ne sera pas en adéquation avec l’esprit du texte.
Dans notre culture latine les caractères à empattements conviennent généralement mieux aux textes qui concernent notre patrimoine (littérature, poésie, théâtre, musées, tourisme, gastronomie, etc.) et plus généralement aux textes de lecture continue.
Les caractères sans empattements s’utilisent pour les textes techniques.


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CLASSIFICATION THIBEAUDEAU
La classification Thibeaudeau de 1921, reste la plus simple.

Les ANTIQUES sont sans empattement :

Les ÉGYPTIENNES ont des empattements quadrangulaires :

Les ÉGYPTIENNES ANGLAISES ont les mêmes empattements,
mais arrondis aux angles inférieurs :

Les ELZÉVIRS ont des empattements triangulaires :

Les DIDOTS ont un empattement constitué d’un trait fin régulier
et une forte opposition des graisses de pleins et de déliés :

Les HELLÉNIQUES allient les empattements triangulaires aux jambages concaves :

Les TRAITS DE PLUME ont les caractéristiques des lettres manuscrites :

Les GOTHIQUES sont dérivées des manuscrites dans les pays germaniques :


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CLASSIFICATION VOX-ATYPI
Imaginée par Maximilien Vox en 1952, adoptée en 1962 par l’Atypi
(Association typographique internationale)
la classification VOX-ATYPI comporte 11 familles distinctes :


Groupe I

Les HUMANES gravés par les imprimeurs vénitiens du XVe siècle. Leurs empattements sont courts et épais.
Les contrastes entre pleins et déliés sont peu marqués.
Leurs capitales sont à la dimension des lettres longues du haut (qui possèdent une hampe comme le b, le d, le k…) :

Groupe II

Les GARALDES perpétuent le style noble et gracieux de la Renaissance italo-française (XVIe - XVIIe siècles). Leur nom marie celui de Claude Garamont et d’Alde Manuce, créateurs des prototypes :

Groupe III

Les RÉALES incarnent l’esprit rationnel et réaliste de l’époque encyclopédique.
Les empattements triangulaires sont plus fins, les pleins et les déliés plus contrastés :

Groupe IV


Les DIDONES, strictes et austères, tirent leur nom de Didot et Bodoni. Ce sont les caractères de la restauration. Les empattements sont filiformes et les pleins très épais :

Groupe V

Les MÉCANES correspondent à la période industrielle. Leurs empattements sont rectangulaires :

Groupe VI

Les LINÉALES, dépourvues d’empattement, sont les “lettres bâtons” :

Groupe VII

Les INCISES s’inspirent des lettres gravées dans la pierre. L’empattement est suggéré, plutôt que dessiné. Ce sont, prioritairement, des lettres de titrage :

Groupe VIII

Les SCRIPTES imitent les l’écriture à main levée :

Groupe IX

Les MANUAIRES s’inspirent des caractères du Moyen-Âge :

Groupe X

Les FRACTURES, dans le style des Manuaires, ce sont les lettres gothiques :

Groupe XI

Les ÉTRANGERS sont les caractères “non latins” : arabe, hébreu, chinois, etc.


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LA GRAISSE
Chaque police de caractère est dessinée dans plusieurs épaisseurs de trait, dans une graisse et une largeur donnée : maigre, demi-gras, gras, etc.

Les graisses sont classées par dizaines :
40 = ultramaigre ou extralight ;
50 = maigre ou light ;
60 = 1/2 gras ou médium ;
70 = gras ou bold ;
80 = ultragras ou extrabold ;
Les largeurs sont référencées unitairement par le 3 : 53, 63, 73, 83.
Les romains, aux jambages verticaux, par le 5 : 45, 55, 65, 75.
Les italiques, aux jambages inclinés, par le 6 : 46, 56, 66, 76.
Les étroits ou condensed, par le 7 : 47, 57, 67.
Les étroits italiques, par le 8 : 48, 58, 68.
Les super étroits ou extracondensed romains, par le 9 : 39, 49, 59.

LE CORPS

Le corps est la grandeur du caractère typographique y compris les talus, et s’exprime en points.
Le point typographique, ou point Didot, est égal à 0,379 mm.
Il est l’unité de corps de caractères, aussi bien en typographie qu’en photocomposition ou en PAO.
Si l’interlignage utilisé dans le texte est celui du corps de caractère, il peut se mesurer logiquement de pied de ligne à pied de ligne à l’aide d’un typomètre
(règle graduée en points typographiques sur un côté et en centimètres sur l’autre).

L’INTERLIGNAGE

En typographie classique, il est possible d’espacer les lignes mais il est impossible de rapprocher ces lignes en dessous du corps car les lignes de plomb se touchent.
Il en est de même dans un traitement de texte classique, mais en photocomposition et en PAO, ces contraintes n’existe plus.
Les interlignages s’expriment en millimètres.

L’APPROCHE

L’approche offre les mêmes contraintes que l’interlignage.
Certaines juxtaposition de lettres forment un blanc disgracieux.
En photocomposition et en PAO les programmes d’approches évitent ces problèmes, ces approches se désignent par des moins ou des plus.
ex. : Times romain, corps 11, interlignage 2 points, approche + 1.

LA JUSTIFICATION

C’est le terme employé pour la largeur de la composition.
C’est donc la largeur horizontale de la ligne ou de la colonne de texte.
Elle s’exprime en douzes ou cicero, soit 12 points Didot ou 4,51 mm.
L’indication de la justification se fait par le signe x, suivi du nombre de douzes désiré.
ex. : Times romain, corps 11, interlignage 2 points, x 13 dz 6 points.
En photocomposition et en PAO, elle s’exprime en millimètres.
ex. : Times romain, corps 11, interlignage 2 points, approche + 1, x 60 mm.

LA DISPOSITION

La forme la plus simple, justifiée à droite comme à gauche, est la composition en pavé. Les lignes ont toutes la même longueur, sauf en fin de paragraphe. Les coupures de mots sont possibles et la différence d’encombrement du nombre de signes à la ligne est compensée par des espaces fluctuants entre les mots et les lettres.

      La composition en alinéa est identique mais le début de chaque paragraphe est indiqué par un renfoncement d’une valeur constante.

La composition centrée est une suite de lignes centrées,
coupées pour faciliter la lecture,
avec une juxtification maximale indicative.

La composition au fer à gauche, en drapeau,
aligne toutes les lignes à gauche,
sans aucune division de mots,
avec un interlettrage régulier.

La composition au fer à droite,
en drapeau inversé,
aligné sur la droite,
provoque une difficulté de lecture.


À ces dispositions classiques, on peut ajouter les dispositions en habillage,
qui suivent le détourage d’une photo,ou les compositions géométriques, qui suivent des formes déterminées.

LA MISE EN PAGE

En PAO, un aperçu de la mise en page avec des placards de textes reste très simple.
En photocomposition, un calibrage complet s’impose.
Pour ce faire, il convient de calculer le nombre de signes de chaque paragraphe, en multipliant le nombre moyen de signes par le nombre de lignes
puis de le diviser par le nombre moyen de signes composés dans un caractère, un corps et une approche définis, sur une justification donnée.
On obtient alors le nombre de lignes composées, qui, multiplié par l’interlignage, donne la hauteur du pavé.

LE GRIS TYPOGRAPHIQUE

Le “gris typographique” est le bon résultat de la combinaison du caractère utilisé, de ses attributs (force du corps, graisse, etc.), de l’interlignage et de la longueur de justification.
C’est le résultat “optique” du texte noir sur le blanc du papier.
Chaque choix typographique traduit une ambiance qui lui est particulière.


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LE CODE TYPOGRAPHIQUE

PRÉPARATION SYNTAXIQUE

La ponctuation demande beaucoup de prudence dans son application, l’essentiel étant de ne pas changer le sens de la phrase.

LA VIRGULE

Elle sépare les parties semblables d’une phrase qui ne sont pas réunies par et, ou, ni. C’est une respiration.
Il faut toujours employer une virgule après les locutions d’une part, d’autre part, par exemple, sans doute, en l’occurence, mais ; les adverbes non, oui, demain, bien,
surtout s’ils commencent une phrase ; les différentes parties d’une énumération, le nom du lieu dans l’énoncé de la date d’une lettre.
Il faut également la placer devant l’abréviation etc. ; l’énoncé d’une qualité ou profession ; la conjonction et quand elle commence par une proposition coordonnée.


LE POINT-VIRGULE

Il sert à scinder une phrase en plusieurs parties distinctes surtout si elle comporte déjà des virgules.
Les divers éléments d’une énumération sont séparés par un point-virgule.


LE POINT

Le point marque la fin d’une phrase. Le point-virgule, le point d’interrogation et le point d’exclamation sont précédés d’une espace insécable elle ne peut passer à la ligne en composition.
En traitement de texte, il suffit d’appuyer sur la touche option en même temps que la touche espace pour créer une espace insécable).
Les points de suspension sont toujours au nombre de trois.
Au commencement d’une phrase, ils sont suivi par une espace, à la fin ils se confondent avec le point final.
En traitement de texte, il suffit d’appuyer sur la touche option en même temps que la touche point pour créer des points de suspension.


LE TIRET

Ce signe de ponctuation est utilisé pour distinguer les interlocuteurs dans un dialogue ; séparer les parties d’une énumération ; remplacer les virgules ou les parenthèses dans une incidente.

LES GUILLEMETS

Ils indiquent les citations ; le commencement et la fin des dialogues ; les mots employés dans une citation spécifique.

LES PARENTHÈSES

La parenthèse peut contenir un point d’exclamation, d’interrogation ou des points de suspension sans pour autant exclure la ponctuation qui vient après.

LES ABRÉVIATIONS

Elles doivent être aussi peu nombreuses que possible dans les textes.
Elles sont réservées aux notes, tables, index et aux ouvrages spécialisés.
Les abréviations conventionnelles courantes sont :
- les titres de civilité, s’ils sont suivis d’un nom de personne ou d’une qualité :
M. Monsieur,
Mme Madame,
Mlle Mademoiselle,
Mgr Monseigneur,
Me Maître,
MM. Messieurs,
Mmes Mesdames,
Melles Mesdemoiselles,
Mes Maîtres ;
(noter que l’abréviation Mr, si souvent écrite à tort, signifie Mister et non Monsieur)
- les titres honorifiques ou religieux, lorsqu’ils sont suivis d’un nom propre de personne ou d’un autre titre ;
- les décorations, uniquement après un nom de personne et principalement dans les listes et annuaires ;
- les termes de divisions et subdivisions d’ouvrages ;
- les adjectifs numéraux ordinaux, en chiffres romains ou arabes ;
- les expressions algébriques, en bas de casse et sans point abréviatif ;
- les unités de mesures toujours sans point abréviatif ;
- les unités de temps, en bas de casse et sans point abréviatif ;
- les unités de température, avec le degré exprimé avec un O supérieur ;
- les unités de longitude et de latitude, abrégées en degré (°), en prime(‘), en secondes (“) et en tierce (”’).

Les abréviations particulières regroupent :
- les symboles chimiques, constitués d’une ou deux lettres dont l’initiale est capitale, sans point d’abréviation ;
- les abréviations usuelles qui fleurissent chaque jour dans nos vocabulaires.


LES NOMBRES

La virgule est employée dans l’écriture d’un nombre comportant une décimale.
La séparation des tranches de trois chiffres doit s’effectuer à l’aide d’une espace, sans point ni virgule (exceptions : les articles de codes, lois, décrets, etc. - les numéros d’actions, d’obligations, de billets de loterie, etc. - le numérotage des vers en poésie - le numérotage des diverses divisions d’un livre.).

On compose en chiffres arabes, même s’ils commencent par un alinéa :
- les nombres de mesures métriques (longueur, surface, volume, capacité, poids, etc.) ;
- les nombres de quantités physiques, chimiques ou électriques (atomes, chevaux-vapeur, ampères, etc.) ;
- les degrés, minutes, secondes, grades de tous genres ;
- les sommes ;
- les alliages de métaux, les titres de monnaies ;
- les expressions numérales usitées pour l’énoncé d’un problème dans tous les ouvrages mathématiques, arithmétiques, etc. ;
- les heures, en rappelant que la fraction horaire exprimée en minute à une valeur stricte et non pas décimale ;
- les taux d’intérêt et les pourcentages ;
- les énumérations, les nombres de statistiques, les dénombrement ;
- les dates ;
les indications numériques de formats ;
- les mesures typographiques et les mesures anciennes ;
- les numéros de rues, de places, etc.
- les numéros d’articles de codes, lois, décrets, statuts, etc.

On compose en toutes lettres :
- les âges et les nombres d’années, de mois, jours, heures, minutes, secondes, lorsqu’ils expriment une durée ;
- les adjectifs numéraux ordinaux, indiquant l’ordre et le rang assigné à un objet ;
- tout nombre, figurant dans les vers ;
- les nombres dans les ouvrages littéraires, à l’exceptions des dates ;
- les nombres entrant dans la composition des noms de rues, de places, etc. ; exception faite de ceux qui rappellent une date historique ;
- les pourcentages, dans les ouvrages littéraires ou quand l’expression cent pour cent est emloyée au lieu d’«entièrement» ;
- les nombres figurant dans les statuts, à l’exception des dates, des articles et des numéros de rues.

On compose en grandes capitales ou en chiffres romains :
- les millésimes placés sur le frontissime de certains ouvrages ;
- les années du calendrier républicain ;
- les arrondissements de certaines villes ;
- les numéros des tomes, livres, volumes, titres, partie, actes, etc. ;
- les nombres suivant un nom propre de souverain ;
- les numéros des armées ou des régions militaires ;
- les adjectifs numéraux ordinaux des dynasties, des conciles, des olympiades, etc. ;

On compose en petites capitales :
- les numéros des siècles (ils peuvent être composés en toutes lettres dans un texte courant, mais jamais en grandes capitales) ;
- les numéros des parties d’un ouvrage littéraire de prose ou de poésie, chapitres, scènes, épîtres, sonnets, etc. en laissant les tomes, livres, volumes en grandes capitales ;
- les numéros de pages de préface, d’avant-propos, d’introduction, etc.


LES GRANDES CAPITALES

Tout nom s’écrit obligatoirement avec une majuscule initiale. Certains noms communs et même des adjectifs, prennent une majuscule lorsqu’ils sont assimilés à des noms propres.
La capitale s’emploie au commencement d’une phrase ; après un point d’interrogation, d’exclamation, de suspension, quand ces points terminent la phrase précédente ; après un deux-points, au premier mot d’une citation, même non accompagnée de guillemets ; au premier mot d’un vers.


LES NOMS PROPRES

On met une capitale au commencement de tous lees noms propres.
Sont considérés comme tels :
- le nom de dieu, pris dans le sens absolu ;
- les noms de personnes, prénoms, surnoms ou pseudonymes, ou de personnages souverains ;
- les subtantifs ou les adjectifs employés comme surnoms ;
- les noms d’œuvres d’auteurs désignées par le nom de l’auteur ;
- les noms de dieux païens ou demi-païens ;
- les allégories et abstractions personnifiées ;
- les appellations données aux vents personnifiés par les anciens.


LES NOMS COMMUNS

Les mots suivants prennent une capitale, mais restent des noms communs :
- les subtantifs formant une devise ou exprimant un symbole ;
- le non commun employé dans un sens absolu ;
- le nom commun employé à la place d’un nom propre ;
- les noms des planètes, des étoiles et des signes du zodiaque ;
- les noms des points cardinaux et intermédiaires, pour exprimer une région ou une étendue de territoire ;
- les noms des bateaux, des avions et les noms de classes, familles et genres dans les ouvrages de zoologie, de botanique et de géologie.
Les noms géographiques et historiques.

L’emploi de la grande capitale est obligatoire pour :
- les noms de contrées, pays, villes, fleuves, montagnes, îles, etc. Le mot distinctif entrant en composition avec un nom de localité et précédé d’un trait d’union ;
- les substantifs employés pour désigner un État, une contrée, une ville, etc. ;
- l’adjectif qualifiant un État, une montagne ou une manifestation ;
- l’adjectif suivant ou précédant un substantif qui s’écrit avec une capitale ;
- les noms des peuples et d’habitants des villes ;
- les noms de certaines époques, de faits, de lieux historiques, de grandes guerres ou bataille ;
- les fêtes religieuses ou nationales ;
- les dénominations de rues, de lieux et de monuments ;
- les dénominations de sociétés, d’établissements ;
- les enseignes et les marques ;
- les titres honorifiques, formules de politesses, signatures ;
- les titres d’œuvres et d’ouvrages.


LES PETITES CAPITALES

La tradition veut que l’on mette en petites capitales :
- le premier mot ou la fraction de mot suivant une lettrine ;
- les mots MONSIEUR, MADAME, MADEMOISELLE, MONSEIGNEUR, EXCELLENCE, É>MINENCE, CHERS CAMARADES, CHER COLLÈGUE, et AMI, etc., placés en vedette au commencement d’une lettre ou d’un discours ;
- les noms ou désignations des personnages dans une pièce de théâtre, et ceux des interlocuteurs dans un dialogue ;
- dans les notes ou bibliographies, le nom de l’auteur, suivi du titre de son ouvrage en italique, ou le mot IDEM ;
- les renvois aux chapitres d’un ouvrage ;
- dans les opérations, les mots TOTAL, TOTAUX, RESTE, DIFFÉRENCE, etc. ;
- les mots ARTICLE PREMIER, ART. 2, etc., dans les statuts, lois, décrets, règlements, etc.


LE BAS-DE-CASSE

On compose en bas-de-casse initial tous les termes et toutes les expressions ne constituant pas une désignation propre à un seul être ou à une seule chose.
- les noms ou surnoms donnés aux souverains ;
- les noms donnés aux membres de divers partis ou factions ;
- les noms des religions et des adeptes des doctrines religieuses et philosophiques ;
- les noms mythologiques des déesses et dieux païens qui n’ont pas de sens propre et désignent les divinités des bois, des airs, etc. ;
- les noms d’hommes appliqués à des inventions, découvertes, produits et ouvrages ;
- les noms de pays, contrées, provinces, villes, etc., donnés aux produits qu’ils fournissent ou fabriquent.


L’ITALIQUE

La principale fonction de l’italique est de faire ressortir certains mots ou phrases dans un texte composé en romain :
- les titres d’ouvrages ;
- le nom de toutes les œuvres d’art ;
- les qualité, titre, fonctions ou grades qui accompagnent le nom propre placé en signature à a fin d’une lettre ;
- les notes de musiques ;
- les expressions latines et étrangères ;
- l’article précédant un mot en italique, s’il s’agit d’un titre d’ouvrage littéraire, scientifique ou d’une œuvre musicale ; d’un titre de journal, de périodique ; d’un titre d’œuvre d’art.


LES NOTES

Compléments ou explications apportés au texte elles sont placées en bas de page, en plus petit corps que celui du texte.
Elles sont signalées par un chiffre supérieur (exposant).


Nous allons, maintenant, faire un exercice sur ce thème : Télécharger l'exercice


Consulter le corrigé de cet exercice


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